Cette année, mon obsession a été de partir à la découverte de l’infrarouge. J’ai fait défiltrer un Nikon D7100 (j’ai pris ce modèle compatible avec mon caisson étanche pour pouvoir aussi l’essayer sous l’eau) et je suis partie à la découverte de ce style photographique un peu spécial.

Qu’est-ce que la Photographie Infrarouge?
La photographie infrarouge est une technique qui capture la lumière invisible à l’œil humain, située juste au-delà du spectre visible. Les capteurs des appareils photo sont généralement équipés de filtres bloquant cette lumière, mais en enlevant ces filtres (défiltrage), on permet à l’appareil de capturer l’infrarouge. Cela donne des images aux couleurs surprenantes et aux contrastes uniques, révélant des détails cachés dans le monde naturel.

Les Effets Magiques de l’Infrarouge
Ce qui m’amuse le plus, c’est de voir les feuillages prendre un blanc argenté. Je trouve ça très joli et cela donne aux paysages un aspect magique et inattendu. Pour les portraits, l’infrarouge lisse la peau et lui donne un aspect de porcelaine. Cette esthétique unique ajoute une dimension rêveuse et presque surnaturelle à mes photos, transformant des scènes ordinaires en visions extraordinaires.



Un Peu de Technique
Les photos sortent de l’appareil toutes rouges. La technique consiste ensuite à rétablir la balance des blancs, et ensuite deux choix s’offrent à nous :
- Passer en noir et blanc : Cette méthode met en valeur les contrastes marqués caractéristiques de l’infrarouge.
- Inverser les couches de bleu et de rouge en post-traitement : Cette technique permet de récupérer le bleu du ciel et de conserver des couleurs plus naturelles pour certains éléments de l’image.
Le choix de la technique dépend du sujet et de l’effet recherché. Par exemple, pour des paysages, l’inversion des couches peut donner un ciel bleu éclatant et des feuillages blancs argentés, créant une image saisissante. Pour des portraits, le noir et blanc peut accentuer la douceur et la pureté de la peau, offrant un résultat élégant et intemporel.







